Chroniques martiennes

Chroniques martiennes
1950
Ray Bradbury

Et non, il ne s’agit pas du film de 1979 mais bien bien du roman original ! Si Jules Verne avait un introduit la science-fiction vers la moitié du XIX°, il aura fallu attendre un siècle de plus pour que le genre s’installe dans les meurs. À l’origine, le livre fut publié nouvelles par nouvelles entre 1945 et 1950. Aujourd’hui âgé de 90 ans, Ray Bradbury signait ici sont premier ouvrage. Son autre œuvre majeure fut Fahrenheit 451 déjà très inspirée de ce livre.

Le livre est composé de 26 nouvelles rangées par ordre chronologique. L’action se déroulera entre janvier 1999 (bon bah c’est déjà raté) et octobre 2026, deux dates marquante dans la colonisation de Mars. Le premier Tiers du livre nous compte les expéditions menées. Pour la première fusée, elle s’est directement écrasée sur Mars. On nous expliquera ensuite un peu le monde des martiens et leur habilité à changer la perception des sens d’autrui. Ce qui a amené à faire interner puis exécuter la seconde expédition. Mais les martiens, ayant compris la menace, se sont dotés de système de protection à base d’illusions. C’est ainsi que la troisième équipe s’est fait tuer en baissant la garde, croyant être de retour dans leur ville d’enfance. Mais lors de la quatrième, Mars n’était plus qu’un champs de ruines dévasté par une guerre martienne. Le reste du livre nous raconte la vie sur Mars des colons recevant de temps à autre la visite des quelques martiens survivants, le tout sur fond de guerre atomique imminente sur Terre. Et là aussi, on brûle tout ce qui est distraction et non homogène. Et c’est à la fin que l’on comprend le « lien » entre certains intervenants majeurs.

Le livre sait habilement jouer sur l’horreur, avec le révolutionnaire qui transforme l’assassina d’une douzaine de personnes en show, les meurtres brutaux et surréalistes des expéditions 2 et 3, ou encore la chaos de la guerre martienne ; mais aussi sur le repos psychologique entre toutes ces atrocités. Si certaines nouvelles sont molles et inintéressante, la grosse majorité du livre est magistrale d’abomination.

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Une réponse à Chroniques martiennes

  1. Julien dit :

    Pour info, Jules Verne est loin d’avoir inventé la science-fiction ! Cyrano de Bergerac en écrivait déjà au XVIIe.

    Ah, et si tu as aimé Ray Bradbury, surtout ne regarde jamais le film A sound of thunder.

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