Final fantasy VIII

Final Fantasy VIII
1999
Playstation

Voici enfin le test du très oubliable, mais sympathique, Final Fantasy VIII sorti en octobre 1999 sur PS1.

Graphisme : 18/20

Pour ce final fantasy, squaresoft (ex-square-enix), a tenté une approche futuriste et réaliste. Je dit bien tenté car à cause des limitations propre à la console, le ratage est complet. Mais l’effort est bien là. Les personnages ne sont plus des playmobiles déformé mais bien des hommes aux proportions normales. Certes les visages sont figés et moins expressif mais ils paraissent plus humains. Les décors sont eux aussi plus réalistes et donc plus ternes et moins chaleureux. Une fois l’oeil acclimaté aux pixels, le plaisir sera là et ont appréciera les effort consenti.

Jouabilité : 18/20

Les armes n’évoluent que très peu et il n’existe ni armures ni accessoires. Pour amélioré ses personnages, il faut équipé les statistiques des personnages avec des magies volées ou gagnées auprès des monstres. Ainsi, augmentation de la statistique variera en fonction de la qualité de la magie, de la quantité de magie et de l’affinité entre la magie et la statistique. Ses équipements se font grâce aux chimères qui sont aussi à équipé aux personnages. Rien de bien compliqué, bien qu’on tâtonnera sévère au début, mais c’est très efficace. Rajoutez à cela un jeu de carte sympathique et voilà !

Durée de vie : 16/20

L’aventure se boucle en 35 heures, ce qui est la norme. Par contre, le nombre de missions annexes est beaucoup plus limité et le tout n’atteint que difficilement 50 heures, la faute à une monté en niveau peut-être trop facilement accélérable en prenant un allié de faible niveau face à un gros monstre. Mais de toute façon, comme le boss de fin sélectionne au hasard les combattants, mieux vaut tous les préparer.

Bande son : 17/20

Les musique sont toujours excellentes, mais peut-être trop discrètes par moment et c’est dommage. Et pour l’aspect réaliste, les musiques guillerettes ont été bannies. Du coup, si on garde le talent habituel des FF, on perd un peu en magie.

Scénario : 14/20

L’école du Seed qui dirige des étudiants soldats décide de lutter contre les projets destructeurs de la vilaine sorcière Ultimécia. Certes, l’histoire est plus complexe que ça et les passages avec Laguna et dans l’espace ne manquent pas de rebondissements, mais on est très loin du niveau habituel de la série. Avec la liberté accordée, on se demande souvent si ce qu’on fait fait parti de l’histoire ou n’est qu’optionnel.

Note global : 15/20

Le jeu possède une très bonne ambiance et un système de combat riche et jouissif, bien qu’un peu déroutant car sensiblement éloigné des classiques habituels, mais au delà de ça, les graphismes choquent et pourraient en rebuté plus d’un. Vouloir être réaliste quand la console ne le permet pas, c’est un bel effort mais un peu vint. De plus, le scénario bien que prenant, souffre beaucoup de longueurs et surtout de la comparaison avec son prédécesseur. N’est pas FFVII qui veut ! La forme a été l’objet de grands soins, presque comme une démonstration technique de l’équipe, mais on est loin de la saveur d’un véritable Final Fantasy. On aurait presque tendance à parler de spin-off…

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