Jim la Houlette

Jim la Houlette
1935
André Berthomieu

Ah qu’est-ce qu’on ne fera pas pour séduire une femme ? Nègre de l’écrivain Brotonneau, Moluchet (Fernandel) s’est entiché de la femme de son patron pour qui il laisse de petites notes poétiques chaque jour. Un amour « caché », bien que quand on est le seul autre homme du secteur il est assez inconcevable de ne pas faire le rapprochement, mais un jour l’occasion de briller à ses yeux va s’offrir à lui. À force de sortir inlassablement les mêmes romans à l’eau de rose, les ventes de Brotonneau se sont effondrées et son agent va avoir une idée pour se faire de la pub : et si le célèbre cambrioleur « Jim la Houlette » dérobait le manuscrit de son prochain roman ? Moluchet va donc se faire passer pour le plus médiatisé des gangsters, mais les choses vont mal tourner.

Amis de la finesse, bonsoir et au revoir. Digne de figurer au théâtre, cette histoire rocambolesque ne fais ni dans la demie-mesure ni dans la sur-intellectualisation : on va au plus simple, au plus direct, et on hésite pas à en faire des caisses pour que le spectateur le plus débile comprenne tout immédiatement et sache où le film veut aller. Le mystère entourant Jim la Houlette se dissipera dans la seconde où son personnage (encore anonyme) fera son entrée et entre la maladresse de l’un et les fantasmes d’une autre, la suite sera limpide. Une prévisibilité assez énorme, mais le film reste pas mal divertissant et efficace entre les situations cocasses et les personnages hauts en couleur. Pour passer le temps donc.

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