La Conquête de la planète des singes

La Conquête de la planète des singes
1972
Jack Lee Thompson

Avec les deux premiers films, on a eu un bon aperçu de ce que la planète est devenue. De plus, le troisième nous révélait quelque chose de très important : les origines. En effet, suite à une terrible épidémie, l’intégralité des chiens et des chats sont morts. Pour pallier à ce manque affectif, l’humanité s’est tourné vers un autre animal : le singe. Puis avec le temps, leurs capacités furent décuplées jusqu’au célèbre jour où Aldo dit « non », marquant leur maîtrise du langage. Qui a t-il de plus à dire ?

Visiblement rien et comme on ne s’assoie (presque) jamais sur une possibilité de ramasser des billets verts à Hollywood, cette conquête racontera la prise de pouvoir des singes. On y suivra César, fils de Zira et Cornéllius, qui a désormais passé plus de vingt ans en compagnie du cirque. Mais alors qu’il se promenait en ville, il ne put s’empêcher de crier sur les agents frappant publiquement un singe esclave. Pour fuir la loi, qui cherche à éradiquer la menace d’une évolution, César devra affronter la dureté de son statut dans un monde où il ne vaut mieux pas naître singe. En colère face à tant de cruauté, il décidera de mener son combat pour l’émancipation de sa race.

Baser intégralement le film sur cette révolte est faiblard et très fainéant de leur part. D’autant que pour le rôle du fils savant, c’est son père en rajeuni. Niveau scénario, c’est assez débile dans le sens où en seulement huit ans, tous les singes domestiqués sont capable d’exécuter la quasi totalité des ordres usuels (alimentaires + ménagers). On notera de même que le passage final de la prise de pouvoir est hallucinamment long, confus et amateur dans le sens où un grand nombre de scènes sont réutilisées de façon scandaleuse et inappropriée. On assiste donc à un bête film sur la tolérance raciale qui n’apporte rien ni au genre ni à la saga.

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