Hitman & Bodyguard

Hitman & Bodyguard
2017
Patrick Hughes

Au cours d’un des pires mois d’août de l’histoire en terme de box-office avec des records de pires moyennes par copies explosés et un seul film atteignant de justesse les 100 M$ sur le territoire américain, soit la pire année depuis 1998 et même la pire depuis plus de 40 ans si on prend en compte l’inflation, rares sont les « gros films » à ne pas s’être rétamé lourdement. Miraculé classé deuxième plus gros succès du mois avec même 176 M$ dans le monde, le film se positionnait comme un budy movie frais et sympathique. Effectivement, et mieux vaut ne pas lui en demander plus.

Président de la Biélorussie, Vladislav Dukhovich (Gary Oldman) a été traîné devant la cours internationale de justice pour crimes de guerre, mais les preuves contre lui sont minces. Pièce maîtresse de l’accusation, un tueur à gage (Samuel L. Jackson) devait être dépêché sur place pour témoigner, ayant accepté un deal en échange de la libération de sa femme (Salma Hayek), mais Vladislav ayant infiltré toutes les strates gouvernementales et policières, il n’eut aucun mal à tendre une embuscade au convoi. Chargée de son transfert, une agente du MI6 (Elodie Yung) va faire appel à la seule personne digne de confiance et capable d’amener le témoin à bon port : son ex (Ryan Reynolds), garde du corps professionnel qui a quelque peu sombré depuis la perte d’un de ses clients.

Mon dieu que c’est cocasse : un assassin à qui on attribue un garde du corps ! Clairement le film n’allait pas être très intellectuel, mais au moins il a un fil conducteur, celui du procès où il faut s’y rendre dans les temps. Road movie, course-poursuite et course contre la montre. Un programme explosif mais pour un film qui ne l’est pas tant que ça, connaissant pas mal de périodes de flottement, mais globalement la dose y est, surtout dans l’habituelle dernière demi-heure qui balance tout. On aura même droit à une blague sur l’action qui se déroule hors-champ comme dans Man from U.N.C.L.E., mais en moins inspirée. De même, quelques passages valent le détour comme la course sur berges, mais rien d’inoubliable. Du gros film bourrin avec de l’humour et un bon casting des familles, assurant un divertissement plus qu’honnête, mais attention à ne pas trop lui en demander.

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